[ en venant de : ici ]

Lyziera avançait aux cotés de son nouvel ami, les rues n’étaient pas trop remplies, comme elles l’avaient été au matin, quand il était sortit. Il regarda le haut hôtel luxueux qui régnait à se gauche, qui aurait pu se douter de ce qui venait de se passer?
Il s’arrêta devant les portes de l’hôtel désignant d’un geste courtois les portes, qu’on leur ouvrit sur leurs passages. Lyziera n’eut pas un regard pour les gens dans le hall. L’architecture était très élancés, sur le plafond régnait une grande fresque ou ciel et mer se mêlait, au milieu duquel régnait Venise, entouré d’anges nus, dont les parties intimes étaient recouvert d’un long draps, qui s’élançait dans les airs pour encadrer la fresque.
Les lourdes voutes se dessinaient en arc de cercle, et descendait en de lourds piliers au sol, Il était fait de marbre blancs, et avaient été sculptés avec finesse. Le sol lui aussi de marbre, était couvert de tapis orientaux, sans doute en provenance du croissant fertile. Les blancs et or, supportaient le poids de lourdes tentures rouges pourpre, et de grands tableaux. Le doge, quelques grandes nobles de Venise, etc… Des plantes en pot étaient posés sur les montants de l’escalier, dont les feuilles recouvraient presque entièrement les montants de leurs feuillages touffus et denses.

Lyziera suivit le tapis rouge bordeaux et signala à Saki qu’il tournait à gauche, l’escalier qui menait au chambre était pourtant en fin de ce couloir, mais à la gauche se trouvait un petit salon, dont le plafond était plus bas, et les couleurs plus chaudes. Au bout de ce petit salon, il y avait un bar, ou un jeune homme rangeait soigneusement des verres allongés. La salle était rectangulaire, avec quelques canapés autour de tables basses, parsemés ça et là dans la salle. Une étagère en bois foncé, présentait des livres et les journaux du jour. L’air qui régnait ici, désignait la pièce comme un salon-fumoir. Mais, l’air n’y était pas étouffant, que du contraire, grâce à de grandes vitres placés du coté des canaux, l’air circulaient et se renouvelait facilement.

Lyziera encore debout, prit la parole:
-  «  désirez vous boire quelque chose? Après ces aventures cela ne pourrait nous faire que le plus grands biens. »

Il ne savait pas si le Japonais connaissait les alcool d’ici, ni même s’il y avait droit. Mais, il y avait aussi des boisons non-alcoolisé. Mais, un petit remontant leurs ferait du bien jugea il. et puis, c'était un bon endroit pour entamer une discution. Sinon, ils pourraient de suite monter en haut, ou demander le service d'étage, en commandant auprès du jeune homme ci présent au bar.

Lyziera s’affala dans le fauteil, au coté de Saki, et soupira à la fois d’aisance de se retrouver dans cet endroit, mais aussi de soulagement de se savoir avec quelqu’un d’aussi ouvert, mignon, et gentil, dans un univers qu’il contrôlait. Ici, il supposait que personne ne viendrait les embêter.
Le jeune homme s’empressa de prendre les commandes. Saki commanda un verre d’eau, et lyziera se décida sur quelque chose de simple et de revigorant:

-  «  Un Vin rouge s’il vous plaît… »
Il désigna de la main une bouteille qui régnait parmis d’autre derrière le comptoir, sur des étagères en bois massif, derrière des vitres.
Lorsque le jeune homme repartit pour aller chercher les boissons. Lyziera se retourna vers le japonais, restant quelques secondes sans rien dire, avant de rompre le léger silence, d’une voie à semi-murmuré:

-  « Je supposes que vous avez des questions par rapport à ce qui se passe ici. Votre adversaire, moi… Posez les sans retenue, j’y répondrais. »

À peine avait il fini, que le serveur revint, déposant les consommations sur la table basse. Lyziera gouta le vin avant de le validé d’un signe de tête. Lorsqu’il s’en fut pour de bon. Le démon, prit à nouveau la parole, mais plus rapidement.

-  «  Connaissez Vous le vin au Japon? »

Lyziera remarqua que Saki regardait le vin étrangement. Il sourit timidement, sourire qu'il dissimula dans une gorgé de vin, qu'il but délicatement. Faisant glissé le liquide le long de sa langue jusque dans sa gorge. Il apprécia quelques instants le charme de la boisson, sec et fruité. Il passa sa langue sur son palais, comme en souvenir de ce gout étrange, aux saveurs obscures.
Saki formula sa question. Lyziera soupira, et reprit une gorgé de son vin, comme pour se purifier l'esprit, les yeux clos, il réfléchissait dans les vapeurs gustative du précieux alcool. Il ouvrit ses yeux, les posa dans ceux du japonais, posa le verre sur la table, avant de répondre lentement après un souffle. son humeur était plus grave, mais aussi plus calme, comme si ce terrain était sous control, que rien d'inattendu ne pouvait arriver ici. Il se savait comme "maître des lieux". Il se sentait assez à l'aise que pour répondre, sans hésitation, mais avec une certaine mélancolie, une pointe de tristesse, parsemé de rancœur.

-"Votre instinct ne vous a pas trompé, non! Il se passe en Venise des choses assez terrible. Mais, cela date, et n'est pas près de finir croyez moi." Il prit un temps, pour réfléchir à la suite de son discours.
-" Il y a ici deux camps qui s'affrontent sans cesse, et au milieu d'eux vivent les humains, certains inconscient du danger, d'autre ne le sont que trop. Cette guerre oppose deux clans distincts. Les lycans, des humains maudits, obligé de se changer en monstre certaines nuits. Ils ont été dominé, et jeté en esclavage par les démons, puissance maléfique sortie toute droit des entrailles terrestres... à ce qu'on raconte. Mais, cette situation précaire que les démons imposaient aux lycans ne plus pas... Aussi, ils se sont révoltés.
Et depuis, Venise est le lieu de prédilection de cette bataille. Le point d’émergence de cette guerre. Les uns détruisant pour leur liberté, les autres, pour garder une main mise sur la Ville, et imposer leur domination. "

Il reprit son verre, bu une longue gorgée. et repris.

-" Je crois que c'est à peut-près le coeur du problème qui règne à Venise."

Il sourit à nouveau, se débarrassant quelques secondes de son ton maussade, pour présenter son verre à Saki.

-" Voulez vous goûter? Il est vraiment excellent..."

Pour le démon, le vin était une boisson qui méritait le détour. Il lui semblait évident qu'il fallait y goûter au moins une fois dans sa vie. Bien que généralement on ne l'apprécie pas la première fois, on se lie vite d'amitié pour ce liquide à la robe sanguine.
Alors, qu'il tenait son verre en direction du japonais, dans sa tête se remuait beaucoup de chose. Saki était ici, guidé par son instinct. Et, lyziera? Instinct ou destin? Il croyait avoir choisit, en dehors de toutes autres dimensions. Mais, il commençait à en douter. Comment croire que cette rencontre fut fortuite? Saki était il là pour protéger les humains de cette bataille? Sauvegarder l’espèce humaine? Se ranger d'un côté... Lyziera craignait de devoir un jour l'affronter.
Il évacua ses idées d'un clignement de paupières. Il n'avait pas de camp, du moins si, disons qu'il était du côté de ceux qu'il appréciait, avec un faible penchant pour les démons... Quoiqu'il comprenait la colère des lycans. Mais ne lui avait on pas instruit que les lycans avaient été crée dans le seul but de servir les démons. Était ce bien le cas? qu'ils n'étaient que des humains mutées, aux pouvoirs diminués? et les humains? étaient ils les vers qui grouillaient aux pieds des démons? Race supérieur?
Il regardait Saki, et n'y vit pas un esclave, ou un ennemi, mais bien quelqu'un de confiance, qu'il aimait énormément. Il conclut sa réfléxion sur ces dernières paroles.

Lyziera sourit. Saki semblait embarrassé, ils ne devaient pas avoir le même genre de verre au Japon, c'était sans doute cela qui le perturbaient. Le démon se rapprocha de lui. Il prit son verre, montrant au Japonais, comment ses doigts entouraient le verre, Il prit la main de saki avec soin, pour les poser sur le verre, il l'aidait à doutenir le verre.

-" Regardez, ainsi tenu le verre ne glisse pas. Il faut laisser vos mains prendre la forme du verre."

Lyziera ne le prit même pas pour un inculte, cela ne lui traversa même pas l'esprit. Au contraire, il s'amusait de la situation, pas de Saki. Si le samourai avait d'abord appris à se battre, lui avait appris à bien se tenir, à dominer les autres, ne laisser aucunes failles dans ce qu'il entreprenait, à manipuler, tenir ses couverts droits, utiliser tel couteau pour tel plat, à ne pas écorché ces voyelles, et se taire quand il le fallait.
Il se rappelait de ces immensenses soupé entre famille de hauts rangs, où il s'ennuyait à mourir. Il se devait de se tenir droit, de rester éloigné des flaques d'eau, ne pas se bagarrer. Refuser la nourriture qui régnait, et faire mine de se satisfaire de plats minuscules. La forme avant la substances, lui répétait son père sans cesse.

Maintenant, il riait de ces moeurs, même si elles faisaient partie de lui. Qu'il était comme ça et n'y pouvait rien.
Il finit par retirer sa main, pour laisser Saki le tenir seul.

Il revint sur ce que Saki avait dit. Il avait eu besoin d'un peu de temps, pour réfléchir.

-" Ce n'est pas aussi simple que ça... Tenir un verre, ou régler une guerre.
Je crois savoir que les démons retiendraient les fils du Prince des lycans. Les démons ont sans cesse un besoin de controller leurs environnements, d'exercer leur pouvoir. C'est dans leur nature, comme il est dans la nature du verre d'être fragile.
les lycans veulent libérer leurs frères, comme ils disent. Mais, ils ne laisseront jamais les démons en paix, pour la simple raison, que sous leurs forme de garou, ils sont contrôlables, irrésonnables. Impossible de faire de compromis entre deux races aveuglés par le sang versé. "

Lyziera réfléchit tout haut, comme dans un soupir.

-" La mort..."

Il souriait presque, sans doute de crispation. Il regardait saki. Il y avait une telle intensité dans son regard. Il y regarda profondément. Tout avait tellement changé en une demi-journée.

-" C'est une solution bien triste, mais les démons et les lycans sont comme la peste, c'est au moment où on la croit disparue, qu'elle se montre la plus tenace. Les épidémies viennent toujours quand on croit que s'en est fini. tuer un clan c'est donner la suprématie à l'autre.
Tuer les lycans, les démons prendront les humains en esclaves.
Tuer les démons, les lycans prendront le pouvoirs dévorant les humaines, et grossissant leurs rangs de manière exponentielle.
ce n'est pas le premier coup qui sera le plus dur, mais bien le second. Pour l'instant ces deux races s'équilibrent l'une l'autre, comme un biotope indépendant.
..."

ne sachant pas si saki savait ce qu'était un biotope, il se permit de donner un exemple.
-" Imaginons que dans notre monde, il y ai les humains qui se nourrissent de blés. les sauterelles mangent le blés, se font dévorés par les grenouilles, et leurs excréments nourrissent la terre.
s'il n'y a plus de grenouilles, les sauterelles ne laissent plus assez de blés aux humains.
s'il n"y a plus de sauterelles, les grenouilles meurent, empêchant la terre d’être fertiliser.
meme si les humains semblent indépendant de ce système, ils en sont les victimes. à Venise, c'est un peu la même chose. Nous devons considérer un équilibre à long terme. "

Il avait longtemps, réfléchit aux problèmes, et il n'était pas simple du tout.
il esperait que Saki comprendrait cet effet.

Lyziera sourit. Oui, Saki était quelqu'un d'intelligent. Le démon n'était pas un bon guerrier, mais connaissait beaucoup de chose. Il lui semblait avoir trouvé en Saki un complément, quelqu'un capable de le compléter.

-" Si je suis venu à Venise, c'est pour trouver une solution. En observant les conditions réelles sur le terrain.
J'ai lu quelques auteurs, qui décrivent ce qui se passent ici. Mais, chacuns se placent d'un côté. Aucuns n'accordent d'attention aux clans opposées."

Il n'arriverait pas non plus à rester neutre. Et, si son devoir était du côté des démons, son coeur le poussait autre part. Mais, où? alors, son esprit le gardait dans la neutralité. Il reprit une gorgé de vin, après avoir mener le verre à ses lèvres d'un mouvement circulaire. après avoir bu, il reprit, en observant son précieux liquide.

-"peut-être est ce dans notre nature de ne pas pouvoir faire la paix. Peut-être sommes nous condamnés à nous battre. et ... peut-être est ce mieux ainsi!"

Son air était revenu au Nostalgique, sans doute la journée lui aura t'il retournée et usée l'esprit. Il ne se sentait pas le courage de vivre des journées pareils tout les jours. Quel étaient les possibilités? enfermé les Lycans et les démons dans deux mondes distincts, séparés de celui-ci? c'est bien beau, mais, il ne connaissait qu'un seul monde, celui-ci. Et, jusqu'à preuve du contraire, les enfers n'étaient ils pas fermés?
Les abandonnées sur une île? les démons volent, et les lycans sont humains. Ils sont capable de tout pour se sauver.
Les enfermés dans une grotte? Ils en sortiraient.
S'il avait un doute sur les lycans, les démons avaient des ressources considérables. Des maléfices, des ailes, ils n'avaient pas peur de la mort et ne dépendaient pas des cycles lunaires.
Lyziera ne voyait pas vraiment de solutions. Aussi, répondit il tout haut:

-" Je crois que la seule chose qu'on puisse faire, c'est sauvergarder un maximum de vie. essayer de limité les dégats."

C'était un peu ce que Saki avait fait en tuant ce démon. et que lui même avait fait en aidant Saki. Limité les victimes, humains, pourquoi pas aussi les lycans et les démons. Il ne savait pas très bien. Mais, sans doute la nuit lui porterait il conseille.

Le démon faillit s'étranger alors qu'il buvait. il reprit sa respiration dans un toussotement étouffé, et finit son verre d'une traite.
Comment Saki qui ne le connaissait que depuis si peu de temps au fond pouvait dire de lui qu'il n'était pas comme les autres? Il sourit doucement, mais, il ne savait pas vraiment comment le prendre. Son air se fit un peu plus glaciale, et se dirigea vers la porte qui donnait sur la hall.

-" Vous avez sans doute raison! Mais, peut-être cette ignorance les sauves d'un certains nombres de conflits. Ils n'auront pas à supporter la vengence d'un des deux clans, etant donné leurs ignorances.
Les conséquences serraient terribles s'ils s'alliaient à un clan, plus qu'à l'autre!"

Il se leva, en tendant da main à Saki pour l'aider à se relever des fauteils moelleux, qui avaient cette facheuse manies d'engloutir dans leurs geule confortable les gens qui s'y repossaient.

-" La journée fut longue et pénible.... Désirez vous que nous allions nous reposer? "

Il savait pertinemment, que lui n'allait pas beaucoup dormir. Sans doute, visiterait il la ville de nuit, en la survolant, à la recherche des lycans ou de démons. Il hésitait à aller voir après le cadavre qu'avait laissé Saki. Peut-être trouverait il des informations sur ce démon. Ou alors, il pourrait s'informer sur l'esprit qui avait surgit près du pont.
Venise de Nuit devait être superbe, et étant donné ces mauvaises nuits, il rentrerait peu après minuit. Il ne comptait pas rester dehors bien longtemps.

Il reprit la parole, vers Saki.

-" Si je ne suis pas comme les autres, c'est parce que je n'ai pas de camp... Jugez moi sur ce que je suis, pas sur ce que je vous dis, je vous prie!"

Meme s'il avait été froid, il avait légerement sourit. On ne jugeait une personne, que sur son être, pas sur son apparaitre. Comment juger son être entier en une demi journée? Ils avaient certes vécu des choses fortes ensembles. Mais, Lyziera n'était pas d'une nature vraiment sympathique. sa nature prenait souvent le dessus, il n'avait pas de jugement moraux aussi élaboré que les humains.
Il était capable de châtié avec durté, et d'accorder le pardon avec froideur. N'était il pas parfois inhumain?

Lyziera sortit de la pièce, reprenant le chemin vers les escaliers qui lézardaient le mur du fond du hall de marches impécables. le démon posa sa main sur la rampe, la faisant glisser doucement sur ce relief régulier et pur, gravissant les marches une à une, dans un silence accablant.
Pourquoi avait il si peur de s'attacher à Saki. Pourquoi tant de sentiments conflictuelles refaisaient ils surface?
Il s’arrêta au deuxième étage, sans avoir dit un mot, et, poursuivit son pas vers un couloir encadrer de quelques portes. après en avoir dépassé trois, il s'arretta net devant l'une d'elle. Elle portait le numéro 24. autrement dit, deuxième étage, chambre 4.
Il inséra la clef, et ouvrit la porte, laissant entrer Saki.
Il entreprit de rompre ce lourd silence.

-" Je ne penses pas rester toute la nuit. Avez vous déjà visiter Venise la nuit? "

Il se doutait qu'il répondrait par la négative, étant donné qu'il venait d'arriver en ville. aussi, il reprit de suite, sans laisser le temps de répondre à son ami. Comme pour le rassurer dans un sourire amical, en désignant une table dans le couloir d'entrée

-" Je laisses les clefs sur cette table. si vous voulez faire un tour dehors!"

Il espérait ainsi, que son invité ne se sentirait pas enfermé dans l'appartement-hôtel, et serait libre de ces mouvements. Il savait qu'il avait besoin de repos. Mais, intimement, il esperait que Saki l'accompagnerais au dehors la nuit. Il avait une terrible envie de tout découvrir avec cet humain. D'abord parce qu'il l'aimait bien, ensuite, parce que c'était un bon combattant, les groupes ont toujours été plus fort que les solitaires!
Il déposa son manteau à un crochet dans le couloir. et se dirigea vers la petite cuisine, laissant Saki visité les lieux. Il pencha sa tete vers son ami, lui proposant à haute voix.

-" Il y a quelque chose que vous désireriez manger? "

Certes, la cuisine se composait pour l'enssentielle, d'une table et de quelques étagères avec des vivres. Une cheminé, et quelques casseroles, et marmites impéccables empilés dans une armoire, à coté d'un four au charbon.
Lyziera savait cuisiné, mais n'était pas doué. Il pourrait toujours demandé à la réception de monté des plats. Il descendrait commandé.
La cuisine était sans doute la pièce la plus simple des pièces qui régnaient ici. le sol recouvert de carreaux jaunies, les murs étaient certes recouvertes d'un enduit de qualité et ravissant, et même si les armoires, et la table, étaient sculptés avec gouts et attention. La pièce n'était pas dans l'habitude de sa classe social. quand il habitait chez ces parents, la cuisine était un lieu qu'il n'avait jamais visité. le plaisir des papilles étaient un vices très mal vu, aussi l'on refusait la nourriture et mangions sans plaisir.
Il avait été fasciné la première fois qu'il avait vu une cuisine. les aromes qui se mélangeaient, les marmites qui ronronnaient sur le feu, et l'odeur de la soupe qui diffusait dans l'air sa volupté. cette forme de jouissance était proscrite.
La pièce de l'hotel avait été conçu pour être séparé des autres, de manière à pouvoir ne jamais y entrer si on le désirait. Ainsi, seul une porte du couloir et la salle à manger donnait dessus. Alors, que les autres pièces se relaient entre elle, la cuisine semblait avoir été exclue.

Il posa quelques ustensiles sur les fours en fonte, à l'allure massif. il ouvrit les armoires observé ce qui pouvait ête utilisé les aliments enfermé dans des pots scellé, quelques viandes salés ou fumés pendent à des ficelles. Il haussa des épaules, il n'y avait pas de quoi faire quelques chose de convenable. Les légumes pourraient à la limite faire une soupe, mais à part cela, il irait commandé en bas.
Il se promit d'aller au marché un de ces jours.

Venise... Ville où coule un art subtile, le théâtre, la peinture semble y connaitre son apogée. Ville qui prône le bon gout et l’extravagance. Mais, ville où règne les plus bas instincts animaliers. Où règnent des combats Nocturnes des plus hargneux.
Lyziera n'avait fait que la survolé aux petites heures du matin, jusqu'à ce que l'horizon fasse naître un soleil rond comme une orange. Mais, la nuit, froide et triste, ça il ne l'avait pas encore connu. Quitte à vivre ces premiers moments dans la Venise nocturne, autant les vivres avec un alliés.
Lyziera s'était très vite repéré dans l’hôtel, habitude des espaces grand-guignolesque, où la luxure cache parfois les pires travers. Il sortit de la cuisine, rejoignant Saki, pour lui proposer différents plats. Il en profita pour déposer son sac dans une coin de la pièce, et y reposer son arme enfouie dans un large fourreau. Il souriait à son ami.

-" Je pensais manger un plat de saisons, par exemple une viande de gibier!? Qu'en pensez Vous? "

Même si Saki avait envie de découvrir de nouveaux gouts, il tenait à le prévenir, et répondre à ces questions. Maintenant quel gibier choisir? Peut-être aimerait il mieux une viande de sanglier à celle d'un cerf. Peut-être n'aimait il pas la viande, ils avaient aussi beaucoup d'autres mets moins carnassiers. Ils avaient des soupes, des plats de salades, etc... de toutes manières, le démon comptait accommodés la viande de quelques légumes verts, et de pains. Mais, cela lui semblait une évidence.

Il reprit la parole peu après, jettant un coup d'oeil par la fenêtre.

-" Ce serait un honneur que de pouvoir découvrir Venise de Nuit avec vous! Nous découvrirons encore beaucoup de choses je penses... "

Lyziera reposa ses yeux sur son ami. Il souriait, quel tête ferait il quand le démon lui proposerait de parcourir Venise dans ces hauteurs? Lyziera projetait déjà ces projets pour la nuit. accepterait il de s'envoler avec lui? Ou de visiter Venise par les toits et les mezzanines? De voir tout venise depuis le sommet de la plus haute tour de la place San Marco?
Mais, y avait il des lieux qu'ils tenaient absolument à visiter?

[ HJ: Peut-être serait il intéressant que dans la visite de Venise, on integre une troisième personne? démon, lycan ou humain? ... qu'en pensez vous? ]

(oui ce serait intéressant en effet )

On aimerait bien voir la tête de Saki lorsque Lyziera lui dira le moyen de transport! Ce serait amusant, et très drôle. Viande… Saki avait pu manger un peu de viande animale, quand il avait prévu son départ. Il n’y avait rien d’autre vraiment à chasser dans les forêts qu’il avait trouvé, mis à part quelque fois des poissons. Une chose était sur, Saki n’était pas végétarien. D’ailleurs, il n’avait jamais goûté de tofu… Il regarda Lyziera, tranquillement, avec son regard qui semble toujours prôné la justice.

-La viande ne me dérange point, bien sur! Je vous fais entièrement confiance pour le choix des plats! Dit Saki en adressant un joli sourire.

Hmmm, il est vrai que le samouraï n’est pas difficile, ses goûts sont souvent variés, et jamais capricieux. Certes, il y a sûrement quelque chose qui rebute ses papilles, c’est seulement qu’il n’y a pas encore goûté. Et heureusement qu’il n’était pas difficile, mon dieu que le monde aurait été compliqué, du moins, le monde culinaire! Toutes les saveurs qu’il n’aurait pas goûté, par exemple, certains, qui n’aiment pas le soignons, refuseraient de manger un pâter avec oignons. Pourtant, ceux-ci ne font que donner un goût…Ils se privent donc d’une bonne nourriture…

-C’est plutôt moi qui serais honoré! Vous m’empêcherez de me perdre! Dit Saki avec un sourire en coin. La nuit, c’est la maîtresse de la révélation… Alors je crois qu’en effet, nous allons apprendre beaucoup…

Visite sur les toits… Saki était agile, et ne semblait pas avoir le vertige, alors tomber en bas, il n’y avait pas de grande chance. C’est, comme dit au début plus haut, le visage de Saki serait drôle et sa réaction hilarante, mais il accepterait sûrement.

[HJ: demande partenaire ici si tu as quelque chose à ajouter.. ]

Lyziera sourit, il semblait qu'eux deux étaient absolument sur la même longueur d'onde. Rien n'était plus fascinant que la nuit, et on en apprenait souvent plus sur une ville en une nuit qu'en une vie. Tout ce que le jour cache, la nuit la révèle.
Il formulait la phrase mentalement, différement de Saki, mais au fond, il voulait dire la même chose.

Il se dirigea vers la porte. et en l'ouvrant répondit à Saki.

- " Je vais demander à la réception de nous reserver une table dans un restaurant de la ville. Je reviens."

Alors, que la porte se fermait, le démon l'ouvrit à nouveau la porte, laissant passer sa tête, et demanda l'air intrigué, et amusé à la fois.

-" Avez vous déjà survolé une ville? "

Sur ce il s'alle, laissant cogiter Saki sur cette phrase qu'il avait lancé. Le pauvre petit, il en avait appris tant aujourd'hui. Il esperait que pendant qu'il serrait en bas, il en profites pour un peu se reposer.
Il descendit les escaliers, et ne rencontra rien d'étrange. Le gérant qui était à la réception pris sa réservation. Et, le démon était peu après de retour en hauts après un quart d'heures d'absence.
Cette absence avait été provoqué par l'envie subite de ramener dans sa chambre deux verres, une carafe de vin et une d'eau. Au cas où ils auraient soifs.

Il ouvrit la porte, en s'aidant de ses fesses, les mains chargés. Annonçant à voix haute.

-" On a une table réservé dans le restaurant de l'hôtel. On peut y aller quand on veut! "

Il se demandait sur quoi avait porté ces réflexions sur la dernière phrase qu'il avait lancé en quittant la pièce...