° HISTOIRE °


Vous n’avez pas besoin de savoir où vous êtes. Ce n’est qu’une ville comme tant d’autres, quelque part en Amérique du Nord. Mais nous pourrions être n’importe où. Nous sommes en 2012. Nous pourrions être dans un futur lointain ou dans le passé. Ca ne changerait que les technologies. Mais la seule chose qui doit vous sembler étrange est l'absence de femmes. Elles n'existent pas.
Mais ne vous inquiétez pas, on se débrouille très bien sans.
Vous allez bientôt le comprendre.

Vous voyez le garçon assis sur le trottoir ? C’est moi.
Vous devriez rester à distance. Me voir n’est pas bon signe pour vous autres Humains.

Mais laissez-moi quand même vous raconter une petite histoire. Elle ne commence pas par « Il était une Fois » car ce n’est pas un joli Conte de Fée. Cela aurait pu. Mais le monde à trop de dents pour s’empêcher de mordre.

Cette histoire là, les parias de la société se la murmurent avec effroi et fascination. Les officiels la connaissent sans oser la divulguer. Elle existe dans chaque recoin de chaque esprit, prête à surgir dès que les preuves de sa réalité se concrétiseront enfin.

On raconte que chaque Humain, même le plus mauvais ou le plus laid, peut être aimé. Du plus pauvre au plus riche. Du plus sanguinaire et froid au plus doux et innocent. Sans aucune exception.
Cet amour est d’une pureté sans égale et en devient terrible. Car c’est celui qui déclenche les guerres et transforme l’agneau en loup.
Celui qui semble si proche de la folie.

Chaque Humain possède quelque part un complémentaire parfait. Son opposé en tout. Mais capable de l’aimer à mourir. De tuer ou de donner sa vie pour sauver la votre. Ou bien de vous asservir et de faire de vous sa chose dévouée. Capable de vous donner ce que nul ne peut vous offrir à part cet être : une descendance.

Alors, n’est-ce pas merveilleux ?

Vous croyez ? Oh, vous verrez bien lorsqu’il vous trouvera.
Mais… Cette rencontre pourrait bien tout changer. Irrémédiablement.

Méfiez-vous tout de même, Humains, votre Ange pourrait bien devenir votre plus grande faille ou votre pire bourreau. Et si c’est vous qui le devenez… Je serais là.


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.Second Round.
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Nous étions tranquillement absorbés dans nos existences diverses. La ville était égale à elle-même, à la fois magnifique et horrible, entachée de sang et de vices mais parfois écrin à des Amours d'une beauté fragile.
Nous ne croyions plus en ce vieux rêve Humain. Les Anges n'étaient plus que des chimères. Sauf... Lorsque nous découvrions le notre. Celui qui serait notre plus parfaite moitié.


Dans les recoins les plus sombres de la ville, se nourrissant de haine et de revanche, la première pierre a ridé la mare de cette ville trop bien huilée. Un premier meurtre un peu trop étrange... Un mystérieux groupuscule... Le voile du Tabou est levé, les Anges se manifestent, revendiquant leur nature.

Comme une toute première étincelle.

Et toute la ville, doucement, commence à s'enflammer.

Il y a bien des siècles de cela, dans une lointaine contrée reculée, existait un endroit où l’on ne savait pas que la Terre était ronde, un endroit point encore atteint par l’effervescence et les nouvelles beautés de l’art, un endroit épargné par la guerre, les fourberies de l’argent et de la cour… Par delà les montagnes que seuls les plus preux peuvent franchir, une large plaine est le berceau d’une nature sauvage et paisible. Mais encore faut-il traverser la forêt pour découvrir le petit village de Saint-Thomas. Ainsi éloignée de tout, accessible seulement grâce à son petit port, la tranquille bourgade semblait des plus calmes et sans histoires…

Mais les rumeurs les plus folles courent à son sujet. On prétend que dès la tombée de la nuit, lorsque les dernières lueurs du crépuscule se sont éteintes à l’horizon, des bruits étranges se font entendre dans l’obscurité. Quelque chose grince dans la cave, de simples objets se mettent à se déplacer. Une silhouette blanchâtre erre entre les maisons, et… ses pieds nus ne touchent pas le sol. Quels sont donc ces hurlements dans la forêt ? D’où proviennent ces tâches de sang sur les murs ? Il n’est pas trop tard pour s’en aller, car ceux qui ont perdu la vie viendront certainement chercher la votre…

Il est une légende oubliée, une histoire connue de seuls les conteurs, troubadours et anciens du village. Ce dernier a été fondé, il y a seize siècles environ, par le saint apôtre Thomas, venu évangéliser la région avant de partir pour les Indes. Comme le transcrivent les Textes Sacrés, cet homme ne voulut pas croire à la résurrection du Seigneur sans en avoir eu la preuve sous les yeux. Depuis ce jour, un pouvoir étrange le poursuivit, et il fut transmis à ces lieux, telle une éternelle malédiction qui frapperait tous les habitants : céans, les âmes des personnes défuntes n’ayant pas trouvé la voie du paradis ou de l’enfer se manifestent, et sont visibles des hommes, sur qui ils peuvent choisir de déverser leur colère…
Tous ont un but à accomplir pour trouver la paix : vengeance, protection, ou encore déclaration d’amour… L’éternité s’offre aux fantômes, mais ils doivent à tout prix réaliser leur destin pour quitter un monde qui n’est désormais plus leur.

Les esprits maléfiques sont désormais partout, et leur sadisme n’a plus de limites envers les vivants. Un nouveau métier s’est donc développé à Saint Thomas : l’exorcisme, afin de les chasser et de protéger les villageois.

A cause des récents évènements, une faille issue d’une magie ancienne et puissante a été ouverte, probablement un passage spatio-temporel entre deux mondes. Elle se situe au cœur de la forêt, mais l’arrivée récente de monstres et de créatures étranges ne fait qu’obscurcir le mystère… Il a été décidé d’organiser des raids d’exploration afin de mettre un terme à l’inquiétude des habitants de Saint Thomas, peut-être trouver de nouvelles richesses, et un moyen de combattre les créatures aux intentions malveillantes.

Mais n’est-ce qu’un mauvais tour du Malin, invoqué par de perfides humains pratiquant la sorcellerie, confirmant les pires craintes des chrétiens fervents ? Quelle nouvelle horreur attend donc les hommes et les esprits derrière cette barrière
maudite ? Qui sera assez fou et audacieux pour survivre jusqu’à connaître les réponses dont il aurait été préférable de garder le secret ?

Ton temps est compté, voyageur… tu es maintenant enrôlé dans cette histoire de fantômes, dans quel camp resteras-tu le plus longtemps en vie ?

Évènements récents


Les hommes ont franchi les limites de leur monde. La témérité a poussé les uns à se jeter dans la gueule des créatures de la légendaire sylve maléfique, les autres à découvrir trésors, merveilleux paysages, magie sombre ou bienfaitrice, mais aussi... une autre civilisation. Au delà des barrières naturelles, dans une cité aussi attirante que mystérieuse, monstres et humanoïdes ont appris à cohabiter. Les échanges entre les deux mondes sont de plus en plus fréquents, et des hybrides naissent des hymens entre choses et êtres humains.

Les créatures, sauvages et cruelles, ne sont plus si redoutées depuis que deux jeunes explorateurs ont découvert une collection de perles ayant le pouvoir de les asservir. Elles sont passées à présent entre les mains de fantômes cupides appelés marchands d'âmes. L'esclavage se développe donc clandestinement du côté de Saint Thomas, et ouvertement de l'autre côté de la faille.

Les envoyés de l'Inquisition présents dans la région du village se sont rendus dans le nouveau monde afin d'évangéliser et d'exterminer l'hérétisme et les croyances païennes de ces êtres différents. La guerre entre exorcistes et fantômes continue ; ces derniers rencontrant des défunts de toutes sortes provenant de l'autre monde. Cet autre monde, on l'a appelé Agnosia, la Terre inconnue...

La capitale de la région, Abellion, est source de fascination et de danger pour les humains : en effet, voleurs et marchands y prospèrent. Passée la première stupeur de rencontrer des êtres mythiques tels que démons, fées ou vampires, on apprend vite à éviter les individus à l'air peu fréquentables qui se révèlent souvent être des criminels.

Elle est dirigée par un munificent prince entouré de toute l'aristocratie, qui baigne dans le luxe et les privilèges. Une paix précaire règne depuis quelques années dans le royaume, et l'insécurité s'est installée dans les rues de la ville. La magie, bien qu'interdite est pratiquée par quelques adeptes plus ou moins puissants, et appréciée de ceux qui peuvent s'attirer les faveurs d'un sorcier.

Les habitants de Saint Thomas voient ce monde comme une nouvelle chance, désirant laisser derrière eux leurs existences paysannes de dur labeur pour se rendre à la ville. Promesses d'avenir, de richesse, mais aussi de périls et d'intrigues... les deux peuples sauront-ils s'accepter ?

Ce forum Blue Boy rpg est basé sur le Manga "Love Mode" , en voici le résumé :

À travers onze volumes de cinq chapitres ± , nous découvrons des histoires variés tournant autour du club de rencontre entre homme "Blue Boys". On y découvre le propriétaire, Reji Aoe et son ami Katsura ainsi que les employés et les invités du club tout au long des pages où le destin de chacun se croise. Il s'agit d'un manga Yaoi.

Sur le forum , nous utilisons les lieux et l'idée général du manga.
En plus d'avoir la possibilité de jouer les personnages de la série si vous le désirer.
Certaines choses par contre change , pour en savoir plus voici la synopsie complète du forum

Shougo Aoe, le maitre de l'Empire Aoe est un homme possessif et même méchant. Il a deux fils, Reiiji et Kiichi. Mais en secret, il a également eu trois autres fils, Eryx, Naoko et Yoji qui sont demeurés avec leur mère bien loin de l'Empire et de ses implications. Car l'objet le plus important pour cet homme était le Blue Boy un club sélect pour homme riche qui venait ici se détendre avec des hôtes, hôtes qui savaient qu'il était normal de coucher avec son invité. Bref, une maison close de tout ce qu'il y a de plus légale, quand on sait que les autorités font également affaire avec le Blue Boy.

Malheureusement, ou heureusement, Shougo mourut dans un accident d'avion et Reiiji l'ainé prit la relève. Le bordel que son père avait créé s'adoucit bien que les liens avec les puissances demeura et que le service demeurait le même. Il maintint l'Empire avec force et probablement qu'il serait resté ainsi, si ses trois demis frères ne seraient pas débarqué en ville ayant apprit la mort de leur père qu'ils avaient en fait jamais connu. Est-ce pour avoir un part de l'héritage? Non, ils étaient seulement curieux d'en connaitre plus sur leur famille et leurs deux demis frères.

Même si Reiiji était contre les affaires de son père, l'Empire Aoe fait parti de la famille, et donc il ne pouvait tout simplement pas l'abandonné. Sauf que avec la venue des nouveaux, sa vie pouvait changé. En effet, il offrit à ces demis frères l'opportunité d'acquérir le Blue Boy. Eryx le plus vieux ne dit pas non, et c'est ainsi que Reiiji quitta la tête pour des vacances bien mérité. Malheureusement un incident poussa Yoji a quitté sans un mot ses frères, ne laissant finalement que Eryx et Naoko pour gérer toutes les affaires. C'est ainsi que le Blue Boy continua d'agir sans entrave.

Mais de nombreux incidents survint et n'ayant pas eu l'éducation de Shougo pour les pot de vin et les menaces, des fuites s'échappèrent. Un nuage couvrait et bientôt une tempête aurait lieu. Un nouveau chef de police avait été nommé. Ce dernier semblait anodin et pourtant son but avait été atteint, monté en grade pour pouvoir se venger. Étant de la même graduation qu'Eryx Aoe, il voulait nuire à ce dernier. Querelle de collégiens. Bref, le peu d'informations qui lui parvint déclencha en lui l'opération " Rosier " Déjà les choses se mettent en place pour infiltré et découvrir tout ce qui pourrait être utile à la fermeture du Blue Boy, la déchéance de l'Empire Aoe et l'arrestation de Eryx. Mais qu'est-ce qu'à bien pu faire ce Aoe pour avoir autant la rancune de cet homme?

Et si le bruit commence à courir dans les rigoles de la ville, ce n'est pas tous qui peuvent percevoir ce danger à l'horizon. Bientôt probablement que le rosier sera attaqué et que les roses tomberont. Mais seul ce nouveau chef de police sait quand. Peut-être que d'autres voudraient leur part du gâteau? Dans cette ville où il n'y a pas que la politique qui fait sa loi, qui d'autres pourraient voir un bénéfice à la disparition des Aoe, alors que d'autres tiennent à ce club comme il est et est prêt peut-être à aider? Est-ce que les Yakuza laisseront ainsi la police nuire à un ami de longue date? Peut-être que la famille Aoe sera prévenu à temps et qu'elle pourra ainsi évité de coulé, mais pour cela il faudra pouvoir prévenir le futur car il ne reste plus qu'à lancer les dés.

Le club existe depuis plusieurs années et a connu trois propriétaires. Cependant, depuis que Eryx Aoe l'est, beaucoup de temps s'est écoulé et beaucoup de chose se sont passées, bien qu'anodines.

Plusieurs hôtes différents sont partis, préférant mené à présent une vie simple.
De nouveaux hôtes ont été embauché, et il y a même un nouvel hôte numéro 1 et numéro 2.
Ceux-ci étant les hôtes ayant la plus grande valeur, réservé aux VIP.

Chiko Shinriteki qui était le psychologue de l'établissement a changé d'emploi pour devenir hôte.
Malheureusement, il ne s'attendait pas à ce que les problèmes qu'il fuyait reviennent vers lui.
Enlevé et malmené par son tortionnaire, Eryx Aoe ignore encore si il désirera rester au sein du Blue Boy.

Puis, un nouvel hôte qui a immédiatement plu à Eryx a eu le privilège de devenir hôte numéro 2.
Certains des hôtes sont un peu déçu et jaloux. Il faut dire que, généralement on laisse les plus anciens avoir les meilleurs contrats. Mais tous savent que ces choix sont en réalité fait par rapport aux demandes que reçoivent chaque hôte.

Nous considérons que depuis que les fiches ont été posté de nos membres, plusieurs mois se sont écoulés.
Voir dans certains quelques années si cela leur est utile. Nous vous étonnez pas de voir leur âge différent dans le rp.
De même que leur emploie ou leur caractère ou leurs relations.

Chers élèves,

Tout d'abord je vous souhaite naturellement la bienvenue parmi nous ; à l'internat Hatsukoi ; " Hatsu " étant " Premier " et " Koi " étant " Amour " ; le nom de cet établissement signifie donc " Premier amour ". N'est-ce pas profond ? Ici, nous assurerons votre bon enseignement. Nous ne voulons que le meilleur de vous ! Donc faîtes attention à votre comportement, travaillez, et vous n'aurez aucun souci ! Nous vous offrons même la possibilité de rejoindre ou d'ouvrir un club. Il suffit d'en parler à la Directrice, de vous procurer une salle; et cela va de soit, il vous faudra des membres ;D.

Bref, notre pensionnat ne se situe pas très loin de la grande ville d'Osaka. Ainsi vous pourrez vous y rendre très rapidement, avec votre meilleur ami " le bus " ! De plus; vous pouvez très facilement avoir accès à la plage; et de la plus haute tour du pensionnat, il est même possible d'y apercevoir les vagues, et le beau ciel bleu. Les activités marines et autres sont tout à vous à présent ;D. Du côté totalement opposé, il y a la forêt. Eh oui, la vie sauvage ne vit pas très loin de vous ; la chasse est interdite et donc la vie préservée. Et l'accès est autorisée aux humains, bonne nouvelle ? Attention cependant, beaucoup d'élèves s'y sont perdus, et on a dû les récupérer en hélicoptère. Alors ceux qui ne possèdent pas ce qu'on appelle le sens de l'orientation, s'abstenir !

Le pensionnat n'est autre qu'une immense école ; pouvant accueillir un grand nombre d'élèves ; tellement que vous y découvrirez chaque jour de nouveaux visages. Il a été reconstruit il y a bien longtemps ; et a été rénové s'adaptant chaque fois à l'époque. Ainsi, les élèves se sentent comme chez eux et ne ressentent pas l'étrange impression de se retrouver dans un monde différent de leur foyer natal ; ce qui serait fort bête lorsqu'on passe toute notre adolescence dans cet endroit. Tous les élèves connaissent l'histoire de l'école. Il y a bien longtemps, des centaines d'années peut-être, alors que l'école avait la forme d'un château, une bande d'élèves perturbateurs avaient été renvoyés. Rien de bien grave n'avait été commis ; seulement ils continuaient sans cesse malgré les avertissements, à semer la pagaille. Et un jour, une décision fut prise : le renvoi ! Puis pendant les vacances ; alors que Hatsukoi avait été déserté, ces étudiants s'y sont introduits, ont tout saccagé et y ont mis le feu. C'était leur signe de vengeance. Malheureusement, ils ne furent pas assez malins, et furent très vite retrouvés. Bref, je vous rassure plus aucun évènement de la sorte ne se produisit. Notre politique a changé ; et nos élèves aiment cet endroit. Pas les cours cela va de soit, mais ils aiment cet endroit !

Enfin, l'établissement fut reconstruit bien des années plus tard, et il prit la forme qu'il avait aujourd'hui. Une immense école comme dit plus haut ! Il est entouré d'un grande barrière afin de limité l'accès aux inconnus. Les élèves sont libres d'y entrer et sortir à leur guise. Tout d'abord, on marche sur un immense allée, avec de la verdure décorée de fleures et de buissons. Tout autour nous avons des jardins; appréciés des élèves les jours d'été, et une cour. Bah oui une cour, comme partout ! Nous avons un jardinier qui prend énormément soin de toutes ses plantes. L'intérieur... Naturellement vous vous en doutez, afin d'accueillir une centaine d'élèves, chaque pièce de l'établissement est spacieuse; jusqu'au dortoir. Tout est décoré de façon moderne ; coloré ; et à la mode peut-on dire ? Nous essayons de nous adapter aux goûts de nos élèves. Eh oui, le bien-être de nos pensionnaires passent avant tout !

Nous espérons que votre scolarité parmi se passera parfaitement bien ! Travaillez, étudiez, et blablabla... On dit que les années lycées sont les meilleures alors profitez-en ! Toutefois... Attention aux écarts de conduite è_é

Archive : Comptine sans âge, que l'on chantait aux enfants pour les prévenir de ne pas parler aux étrangers et de s'en méfier.

<link rel="stylesheet" href="http://www.isteriae.net/utopia/pub-css.css" type="text/css" /><div align="center"><div class="uto-fond"><div class="uto-header"><div style="height:150px;"></div><div class="uto-contenu">
<a href="http://utopia.forumocean.com/"><img src="http://www.isteriae.net/utopia/bouton88.jpg" alt="Utopia" /></a>
<h1>Le contexte, en bref</h1><div class="contenu">Le soldat parfait... Un rêve qu'ont probablement nourri des chefs d'états partout dans le monde. Un rêve qu'ont tenté d'accomplir le Japon, dès 1945, puis les États-Unis, puis de nombreux autres pays, petit à petit, se cachant derrière les replis de l'histoire, les zones d'ombres de la guerre, pour arriver enfin à cet objectif ultime. Des recherches où la morale disputait à l'intérêt des états.

De ces recherches est née une nouvelle race. Les hybrides, humanoïdes aux traits animaux, d'abord félins, puis reptiliens, cornidés, canins. Créatures imparfaites d'abord, trop faibles, ou trop sauvages, trop dangereuses. Mais le temps passant, cobaye après cobaye, sacrifice après sacrifice, ces hybrides devinrent de plus en plus performants, parfaits petits esclaves soumis à la volonté des hommes.

Mais trouver des cobayes en bonne santé nécessite bien des ressources et bien des efforts. Les grands personnages qui finançaient le projet dans l'ombre en vinrent à concevoir le projet Utopia.

Utopia, une cité idéale, dans laquelle ne seraient acceptés que des citoyens au patrimoine génétique d'excellence, issus de tous les pays. Une cité où les maladies n'existeraient pas, où la vie serait plaisante, où il serait aisé de se procurer ces étonnants hybrides si utiles pour accomplir les tâches les moins passionnantes.

Une cité laboratoire, en réalité, où les humains ne sont que des cobayes, sujets potentiels d'expériences contre nature. Une seule erreur, une seule provocation, et cette cité paradisiaque se transforme en enfer, où il n'existe aucune liberté, aucun espoir.<div class="suite"><a href="http://utopia.forumocean.com/-t378.htm#2695">Lire le contexte entier</a></div></div>
<h1>Avertissement : forum mature</h1><div class="contenu">Ce jeu par forum est strictement interdit aux moins de 17 ans : les messages en jeu peuvent contenir des scènes sexuelles et / ou violentes explicitement détaillées. Merci d'en tenir compte avant toute inscription.
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<h1>Statistiques et informations</h1><div class="contenu"><strong>Date de création :</strong> 23 mai 2009
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<strong>Staff :</strong><ul><li><strong>Fondateur :</strong> <i>Mystyka</i> (Le Superviseur, Urïel, Kiyoshi, Vladislav)</li><li><strong>Co-admin :</strong> <i>Isteriae</i> (Friedrich)</li><li><strong>Modérateurs :</strong> Angel (Ashran, Ivan) et Mayishtar (Drek)</li></ul></div>
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</div></div><div class="uto-bottom"></div></div></div>

Il y a quelques jours, vous avez reçu de la part d'un admirateur de votre Œuvre une invitation à séjourner dans son domaine, le domaine de Castalie. Sans même attendre de recevoir une réponse de votre part, votre futur hôte vous fait maintenant parvenir un billet de train, un aller simple pour une ville dont le nom vous est indéchiffrable. Vous vous rendez à la gare la plus proche avec vos bagages et votre ticket et embarquez dans le train indiqué. Etrangement, votre arrêt n'est pas mentionné. Inquiet, vous demandez confirmation à un contrôleur bedonnant qui vous assure, un peu ronchon, que vous ne vous êtes pas trompé de train. Vous prenez donc place et vous laissez porter par les rails...

Vous perdez la notion du temps et bientôt, Morphée vient vous charmer. Vous succombez sans résistance et à votre réveil, vous êtes seul dans votre compartiment. Le train s'arrête dans une gare dont vous n'avez pas pu voir le nom et le même contrôleur bedonnant passant par hasard près de vous vous indique que vous devez descendre ici. Vous le remerciez en vous étonnant peut-être ne pas l'avoir vu de tout le reste du voyage. Quoi qu'il en soit, vous descendez du train qui repart presque aussitôt et vous vous rendez compte avec surprise que les panneaux comportant le nom de la ville vous sont tout aussi indéchiffrables que votre billet de train.

Vous ne savez pas comment vous rendre au domaine. Peut-être s'agit-il de cette bâtisse tenant plus du château médiéval qui surplombe le village du haut sa falaise ? Vous préférez rester en ville pour commencer, vous y trouverez tout ce dont vous aurez besoin: un hôtel, un bar, des commerces de proximité. La ville n'est pas animée mais n'est pas déserte pour autant. Tels des mannequins humains, les habitants sont présents comme les figurant d'un théâtre de marionnettes.

Invariablement, la boulangère range un pain quand vous entrez, dans le bar c'est toujours la même chanson qui passe, le barman essuie un verre et vous salue d'un signe de tête peu aimable quand vous entrez... Et quand vous passez près de la fontaine en travaux, l'agent de la voirie appuyé sur sa pelle vous fixe, comme pour vous décourager d'approcher le monument...

Quand votre hôte se présentera-t-il à vous ? Vous pouvez toujours demander si quelqu'un connait Pépromène de Castalie, je doute que l'on veuille vous répondre...

En attendant, vous profitez du marché tout les deux jours, au matin, sur la grand'place. Vos téléphones et ordinateurs portables ne fonctionnent plus et vous n'avez pas trouvé en ville de moyen de communiquer avec l'extérieur. Il ne semble même pas y avoir de bureau de poste. Peu à peu cette ville semble vous reconnaitre comme un de ses figurants. Vous y prenez vos habitudes mais vous vous étonnez de toujours aboutir à la grand'place quand vous prennent des envies d'escapade...

Jusqu'à ce qu'un jour, votre hôte se présente enfin devant vous...

Japon, année 2xxx ; le pays n'a pas tellement changé... Mais plusieurs attentats se sont déroulés. La population a fortement diminué : beaucoup ont été tués, d'autres sont partis voir ailleurs. Comment cela se fait ? C'est une excellente question, à laquelle nous allons des suite y répondre : tout cela est dû aux Pieces, nom donné aux membres du groupe Chess (Echec). Ils sont au nombre de 12 et ne sont que de jeunes étudiants à l'académie Nemis qui paraissent tellement banals... A noter qu'ils ne se connaissent pas et qu'ils s'appellent par des numéros, pour préserver l'anonymat :
- Un King (Roi) et une Queen (Reine) qui tiennent les ficelles. Ils sont inconnus de tous, même des autres Pieces.
- Deux Bishop (Fous). Les deux meilleurs membres de Chess. A ne pas vous fier à leurs apparences...
- Huit Knight (Cavaliers). Les autres membres de Chess. (les Rook (Tours) représentent les robots qui logent au QG et les Pawn (Pions) sont les domestiques)
Ces 12 Pieces sont des tueurs professionnels agissant dans l'ombre et possédant chacun un petit carnet électronique, très moderne, avec un emblème spécifique : une couronne, représentant Chess. Ces carnets, appelés Chess Note (C.N), ne peuvent être utilisés que par leur propriétaire ; en effet, ils possèdent des reconnaissances aux empreintes digitales. Bref, c'est beau tout ça, mais pourquoi agissent-ils ainsi ? Ils veulent jouer leurs terroristes ? Non, bien au contraire ; ils veulent éliminer les Hommes qu'ils jugent mauvais, les rebuts de la société, selon eux... Comment font-ils pour essayer d'y parvenir ? Simple : un beau jour, chaque Piece a reçu un Chess Note (la raison ? Allez savoir par vous-même...). Ce carnet était chargé de... attention... 10 milliards de yens (appelé Crédit) ! Avec cette colossale somme d'argent, chaque Piece est censé éliminer à sa manière les déchets de l'humanité, sous l'emprise du King et de la Queen. Impossibilité de refuser, sinon, on vous éliminait. Il suffit qu'ils passent un appel (une commande) via le carnet aux Rook (n'oubliez pas ; ce sont les robots de Chess) pour que leurs souhaits soient exaucés en échange d'argent. Mais, et s'ils dépensaient que pour leur bien, et non pour respecter les règles imposées par leurs chefs ? Bang. On les tue. Ha, et encore une chose à savoir sur ces Chess Note : ils ont une option historique ; c'est-à-dire, chaque commande passée à un Rook par n'importe quel Piece est indiquée dans le C.N des autres Pieces. Par exemple, il peut y être marqué : " Numéro VI a fait bâtir un restaurant à Shibuya "... Et enfin, au bout du compte, si l'un de ces Pieces satisfait le King et la Queen, ce dernier sera récompensé à vie et les autres mourront. Vous l'aurez compris ; les Pieces ne travaillent pas ensemble, ils sont contre, les uns aux autres. C'est un jeu où ils mettent leur vie en jeu. Le groupe Chess est connu des médias, mais personne ne sait le nombre de membres qu'il comporte, leurs membres, leur but... Bref, on ne les connait que de nom.

C'est bien beau cette histoire de terroristes qui veulent détruire le mal à leur manière particulière mais tout n'est pas fini. Entre en jeu un autre groupe de 5 jeunes étudiants de l'académie de Nemis aussi, appelé Shell (Coquille ; ce nom est tiré du fait que ces 5 membres ne se font confiance qu'entre eux). Ce sont en quelque sorte des héros, qui luttent et qui essayent de trouver qui se trouvent derrière Chess. Leurs moyens ? Un large réseau de recherche et une salle recluse remplie d'ordinateurs, contenant diverses données bien protégées sur Chess. Vous l'aurez compris ; ce sont de vrais rats d'ordinateurs, prêts à mourir pour faire enfermer les Chess. Chaque Shell communique aussi avec desportables dernier cri, qui permettent l'envoi de gros fichiers, ou d'appel visiophone d'excellente qualité (technologie, quand tu nous tiens). Ajoutez aussi qu'ils savent tous les cinq se battre ; pratique s'ils sont confrontés un jour à quelques Pieces (même s'ils ne font pas le poids, ils sont rusés). Ce ne sont que de simples civils, contrairement aux tueurs ; mais qui sait ? Peut-être réussiront-ils à retourner l'échiquier.


(pour en savoir + sur chaque groupe, allez voir les persos prédéfinis)

{inspiration : Higashi no Eden}

C'était une nuit sans lune, une nuit d'hiver, où les seuls lumières que l'on pouvait apercevoir étaient celles des dernières fenêtres éclairées dans l'immense bâtiment, se reflétant sur la neige qui couvrait le parc. Un observateur avertit aurait pu s'étonner d'une lueur étrange partant des cuisines, mais encore eut-il fallut qu'il y ait quelqu'un pour s'en étonner.

Et soudain, tout s'embrase. L'école entière semble être la proie de flammes qui se propagent à une vitesse ahurissante. Les plafonds craquent, menacent de s'écrouler. De toute part, des sorties de secours, quelques silhouettes commencent à sortir, toussantes, trébuchantes. Au loin, après seulement quelques minutes, les sirènes se font entendre, les secours arrivent. Mais déjà les bâtiments s'effondrent, emprisonnant sans doute dans leur fournaise les derniers retardataires.


La fin ?...


Non, le début d'une nouvelle aventure. Une nouvelle école s'ouvre, Sounansha academy, accueillant les survivants désireux d'y continuer leurs études, les professeurs, et bien sûr les nouveaux venus. Lawrence MacKlarin, professeur d'équitation, prend la direction aux côtés de Volodia Natalievski, professeur de danse, d'une école réservée aux garçons, regroupant des élèves de tout horizon présentant un don particulier. Et les portes de cet internat entièrement masculin s'ouvrent pour une nouvelle année, accueillant anciens et nouveaux inscrits pour le début d'études prometteuses.

Synopsis:

Il y a des choses qui n’ont pas de sens. Certaines vérités se cachent sous des quantités de mensonges. Des faux-semblants, des rêves, des cauchemars, il n’y a ni réalité, ni duperie. Tout se partage. Tout se dédouble, se confond. Les vivants et les morts, les esprits et les âmes. Je sais que j’ai raison. Mais où est la raison ?

Le vent chante. La terre vit. La mer hurle. Rien n’est immobile. Personne n’est jamais seul.

Nocte n’est pas réelle. Chaque jour, elle se déploie sous nos yeux, par la force que nous voulons bien lui donner. Qu’héberges-tu, île maudite, au sein de tes terres, au creux de tes secrets ? L’on dit que tu caches des démons aux yeux des hommes, abritant des esprits ancestraux qui te chérissent comme leur mère. Et il y a eux, les fous, tentant de mêler à ton sang de poussière un flot de larmes humaines ; mortels puits à rêves, offreurs de vie pour des créatures qui n’ont pas le mérite de connaître notre monde. Tes propres fils, Bénis de Simmer Dim, se voient envahis par ceux qui n’ont pas été choisis et la nature humaine, pervertie et détruite, se mêle à l’essence du cauchemar dans une immense danse macabre.

Nocte. Ô que tu portes bien ton nom, belle île ! Obscure et froide, sanguinaire, trompeuse… Une si douce contrée aux relents d’Enfer, le vent souffle sur tes terres en un long requiem. Un mimesis d’Eden au parfum de velours. Qui savait, qui savait, que les enfants du Diable t’ont choisie pour libérer leurs âmes ?

[center]L'école fut fondée par Sir Williams Allan Scotty, homme célèbre du monde la gastronomie, en 1850. Parler de l'école nous amène à parler de ce grand homme qu'était Williams... A l'origine, il s'appelait Willy Storm. Il était lui même fils d'un pâtissier et on se demande comment un pauvre fils de pâtissier ait pu gravir les échelons... Cela commence par une histoire d'amour... Williams était destiné à reprendre l'affaire familiale seulement, un jour, il inventa un goût nouveau qu'il mit dans ses pâtisseries qu'il présenta alors à son père. Celui-ci se moqua de son fils qui n'était encore qu'un apprenti. Ce qui se produisit? C'est que le fils fort sûr de son talent glissa quelques pâtisseries qu'il avait préparées dans la vitrine de son père... Les clients eurent donc le droit de goûter à des pâtisseries d'un goût exceptionnel pendant plusieurs jours... Le bouche-à-oreille fit bientôt la renommée de ces pâtisseries. Le père de Williams n'y comprenait rien... Il finit par penser que c'était ses propres pâtisseries qui avaient attiré les clients. D'ailleurs, il commença à s'en vanter devant sa femme et bien sûr son fils, lequel alors annonça tranquillement à table qu'il était l'auteur de ces pâtisseries... Le père ne le crut pas et punit son fils en lui interdisant de sortir... Plusieurs jours passèrent. Williams s'était vu interdit l'accès de la cuisine... Et pendant ces jours-là... les pâtisseries qui avaient suscité l'engouement des clients... disparurent... Le père songea alors que son fils y était effectivement pour quelque chose... Il devait faire en sorte que son fils soit à sa botte... Si vous croyez que Williams était soumis à son père... c'était se mettre le doigt dans l'oeil que de le croire... Williams en reçut des coups pour livrer l'ingrédient secret que son père ne découvrit jamais... Il finit par s'échapper tant bien que mal... par un coup de chance, dirons-nous... Il fut engagé dans une riche demeure auprès de Sir Scotty, d'abord comme aidant auprès du cuisinier puis enfin comme cuisinier.

Un soir, Sir Scotty donna une réception en l'honneur des seize ans de sa fille qui faisait son entrée dans le monde... Il trouva succulent le dessert... D'ailleurs, ce fut même grâce à ce gâteau que la soirée fut un succès... Et Sir Scotty fit appeler le cuisinier... Durant son séjour, Willy avait changé au contact des autres, par simple observation, il avait pu copier les manières de son comportement. Bref, il apparaissait comme un vrai gentleman... Et il était vraiment beau, mais beau comme un dieu, alors comment voulez-vous que Sir Scotty en demeure de glace? Il était amoureux de l'homme et de ses pâtisseries... Et avec son talent, il sentait que cet homme allait s'éloigner de lui... Que fit il? Il offrit à cet homme sa fille à épouser, lui déclarant qu'il ne pouvait pas mieux rêver comme gendre... Mais Williams était intelligent, il comprit le pourquoi de cette offre qu'il devait accepter... Il épousa donc la belle et devint l'amant de Sir Scotty... Il renia toutes ses origines se persuadant qu'il était le fils adoptif de Sir Scotty... Il devint riche, noble, bref célèbre... Que fit-il? Il fonda l'école de pâtisserie afin que son ingrédient secret ne tombe pas dans l'oubli... Il formerait des pâtissiers de renom et des gentlemans, du moins... officiellement, car en tombant les masques, il révèlerait de vraies accros du sexe car l'ingrédient secret de Williams, c'était bien la luxure...
Depuis sa fondation, l'école forme de grands pâtissiers aux apparences de gentlemen...

L'annonce que vous lirez sans doute dans la revue consacrée à l'école:

Citation :

Située au fin fond de l'écosse, la Cream of School est heureuse d'accueillir ses étudiants afin de les former en tant que futurs pâtissiers de la gastronomie mondiale... Oui, à nos cotés, grâce à l'aide de nos charmants professeurs, vous deviendrez vite un chef pâtissier renommé et surtout, vos gâteaux se vendront à merveille... Nous viendrons des pays les plus lointains pour goûter à vos succulentes pâtisseries auxquelles vous aurez mis non seulement votre savoir faire, mais aussi tout votre amour pour ces délicieuses sucreries... Mais attention, il existe un ingrédient secret qui éveille les papilles de tout le monde : la perversité... Aussi, vous ouvrirons-nous les portes de cette dernière afin que vous pussiez mettre cet ingrédient si fameux dans vos créations et la transmettre à vos clients... Pour les plus faibles, les donneurs de cours particuliers seront ravis de prêter leur aide moyennant bien sûr non par de l'argent mais un échange en nature... Messieurs, à vos tabliez! La Cream of School vous accueille... Vous apprendrez bien sûr aussi tous les secrets du raffinement car plus vous cachez votre perversité sous le masque de ce dernier... plus elle n'en sera que délicieuse...

Le monde du showbizz un monde de rêve ou de cauchemars ?

Un . Deux. Trois.
On s'échauffe la voix.
AAAAAAAAAAAA
EEEEEEEEEEEEEE
IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII
OOOOOOOOOOOO
UUUUUUUUUUU

Et maintenant on respire
Un pas de côté et sans mentir
Enfiler vos costumes, Messieurs
Mesdames. Le rêve de Saint-Sir
vient. Il n'est plus le temps de fuir.
Nous ferons de vous des étoiles
Qui illumineront la ville pâle.
Vous ferez à jamais pleine salle.
Prenez vos chants et vos chales.
Mais n'oubliez pas : un seul de vous tous et toutes dominera les étoiles. Celui ou celle sera la Lune. »

Mademoiselle Elisabeth Worth venait de nous acceuillir avec ce discours des plus étranges. Tout ce que nous avions compris, c'est qu'elle oeuvrerait pour accomplir notre rêve: devenir des étoiles montantes du Showbiz. J'étais moi même venu dans cette intention. J'avais payé un prix pour pouvoir entrer : ma liberté. Mais qu'importait cette liberté du moment qu'on me permettait de montrer à tous mon talent? Je ne devais pas être la seule à me faire cette réflexion. Depuis toute petite, je rêvais de monter sur les planches. Je rêvais de devenir un nouveau Johnny Depp et ma soeur rêvait de devenir Utada Hiraku. On est stupide lorsqu'on est jeune. On s'imagine que le monde du showbizz est un monde où il faut juste savoir répliquer face aux propos de rivaux jaloux , savoir tenir une conversation avec un ou une journaliste. Tu parles. Le monde du Showbiz est un monde de dépression si tu ne fais pas gaffe. A qui faire confiance si ce n'est à toi même? Je me rappelle de Sarah Mac Coy, une fille belle, vraiment bien dans sa peau, une voix d'or et une manière d'être adorable, en quelques secondes, me semble t il, j'ai vu cette fille se désagrager, comme si elle était faite de poussière. On aurait dit un squelette sur pattes. Elle n'a pas supporté la pression des managers qui voulaient des résultats et n'a guère supporter les coups tordus des rivaux. Elle a fait ses valises en une semaine. Elle est repartie chez elle, d'après ce qu'on nous a dis, mais n'a t- elle pas fini dans un hôpital psychiatrique à cause de ce monde où le mensonge et la vérité ne forment qu'un. Savoir démêler le vrai du faux, le faux du vrai est une des clés pour réussir. Au fond, avoir un craquage de nerfs ne montre qu'une chose : tu n'as pas le profil pour le réussir. Ici, il faut encaisser les coups en gardant la tête haute et comme le dirait un vieux proverbe « oeil pour oeil, dent pour dent ». Alors il te faudra apprendre à rendre coups pour coups et savoir dire à ton ou ta rivale « Regarde moi, je t'écraserais, sans une once de pitié ». Et l'amour dans tout cela? L'amour existe mais il faudra voir si ce n'est pas une arme utilisée par la personne désirée pour te plonger dans la tourmente et pour t'écraser, au final, comme une merde. Acteurs , Chanteurs, danseurs, mannequins, écrivains, réalisateurs et puis j'en passe, préparez vous à entrer dans le monde de l'illusion.




Le monde du Showbiz selon différents points de vue

« La célébrité se gagne non plus par le seul talent mais aussi par la manière dont vous userez de votre intelligence pour gravir les échellons car qui dit stars du showbizz ne veut pas dire tête sans cervelle. Au contraire, les imbéciles, les naïfs et les narcissiques découvriront combien la voix charmeuse de leurs compagnons de route peut endormir leur méfiance, comme un serpent hypnotise un rat pour mieux le dévorer. Mais aussi l'intelligence peut consister à se faire passer pour stupide pour mieux jauger , attaquer et contre-attaquer ».

Témoignage de Francesca Peruzzi, mannequin depuis maintenant six ans.


« Si tu cherches un allié, ne te tourne pas vers tes compagnons ou tes rivaux mais bien vers le personnel de l'agence. Un caméraman peut très bien vous être utile si vous arrivez à conquérir son admiration, il peut faire en sorte de bien cadrer votre rivale pour en faire ressortir les défauts. »

Témoignage de Nayumi Hatori, chanteur depuis maintenant Deux ans.


« Un conseil pour réussir sacher m'étonner. Je ne veux pas de stars stupides et qui ne savent pas tourner leurs langues sept fois dans leurs bouches avant de parler. »

Témoignage du Président de la Maison d'édition.

« Ce que je cherche avant tout , n'est pas la beauté physique mais bien l'étincelle qui fera sortir une personne du lot. Qu'entends je par étincelle? Vous le devinerez au fur et à mesure.... »

Témoignage de Hakasuki Sanosuke, Producteur de films.


« De la vie, de la beauté dans les mouvements, une magie du toucher , ce que je cherche avant tout dans une chorégraphie c'est ceci mais ajoutez y un soupçon de rythme dans la peau , de coordination et de coopération. Si tu ne sais pas prendre en compte mes critiques, tu peux toujours prendre la porte. »

Témoignage de Henri Delacombe, chorégraphe.


« Tu veux réussir? Un conseil donne moi du sensationnel et ta carrière pourra grimper en flèche. »

Conseil de John Hamilton, Journaliste et rédacteur de la Maison d'édition.


« Certains pensent qu'ils sont faits pour être stars mais beaucoup se trompent sur ce rêve après tout seul le temps leur montrera la vérité sur eux même. Leurs voix neutre est facilement décodable en émotion pour ceux qui prêtent l'oreille et vue à leur manière d'agir »

Témoignage de Gonssalez Moriarti, moniteur de son.

Le manoir aux marionnettes

Comment pourrait débuter votre jeu...

J’ai sommeil, une envie infini de dormir. A peine ma tête se pose-t-elle sur mon oreiller dans ma chambre, que je ferme les yeux. La journée a été dure et longue, j’espère pouvoir dormir jusqu’à tard demain matin. Déjà, je suis dans le monde des limbes, à la frontière de la conscience. Une voix m’appelle. Je tends l’oreille. Etrange, on dirait une simple prière murmurée à voix basse, et pourtant elle m’attire irrémédiablement. Je ne veux pas y aller, je sais que c’est dangereux, je sais que je ne vais pas réussir à m’échapper si facilement mais trop tard, je suis happé par elle.

Une seconde plus tard, je me réveille en sueur dans un lit qui n’est pas le mien au milieu d’une pièce qui semble tenir lieu de dortoir. Je ne sais pas ou je suis, et pour me repérer, je me lève rapidement pour aller jusqu’à une des grandes fenêtres qui diffusent une lumière orangée. Dehors, le jardin semble mal entretenu, mais rien ne m’indique ou je suis. Doucement, je reviens à mon lit, cherchant un indice. J'ouvre le tiroir de la petite table de chevet, puis la porte de l'armoir qui m'apparait vide. Rien, pas un seul renseignement. Je m'assoie sur le lit et mes yeux dérivent vers un petit bout de papier, mal dissimulé dans l'interstice en le matelas et le bois du lit. Mes doigts se referment dessus et j’ai du mal à lire ce qu’une écriture serrée raconte.

« Quatre mois que j’erre ici à la recherche d’une sortie, je n’en peux plus. Je veux retourner chez moi, dans ma réalité, je veux me reveiller et quitter ce cauchemar trop réel. Peut-être que je n’oserai jamais me rendormir si j’y arrive, de peur d’être de nouveau enfermé dans ce Manoir. J’ai appris que Lady Nightmare protège une pièce de ses appartements, et depuis j’essaie d’y parvenir, convaincu que c’est là que je trouverai la porte de sortie de ce cauchemar. Mais des femmes et des hommes, les Maitres je crois, veillent et m’empêchent d’accéder à l’étage où demeure Lady Nightmare… Ce qui renforce mon envie d’y aller. J'ai déjà vaincue deux d'entre eux, qui m'ont donné, contre leur volonté, les codes necessaires pour monter dans les étages et aller affronter les autres Maitres afin de me rapprocher de l'appartement de la Maitresses des Lieux. J'ai pris plaisir à battre ces deux idiots, qui convaincues de leur suprématie n'ont rien vu venir, seulement, je suis fatigué, usé de tout cela, je crois bien que c’est la fin de mon cauchemar, que je vais céder… »

Plus rien d’autre, et je sens mon cœur qui bat dans ma poitrine à un rythme effréné. Mais qu’est ce que c’est que cette histoire de dingue ? Il faut que je sorte d’ici et vite… En courant, je me dirige vers la porte pour sortir de la pièce, et pour essayer de m’enfuir de… mon cauchemar ?

Pour s'y retrouver :

Bienvenue dans le Manoir aux Marionnettes. Ici, le monde que vous connaissez n’existe plus, vous êtes pris dans le songe de Lady Nightmare, ne pensez pas à vous en remettre à l’aide de quelqu’un à l’extérieur de votre cauchemar, vous dormez bien trop profondément pour cela.

• Le manoir

Il est composé de différents étages, tous dédiés à une activité :

=>Le rez-de-chaussée et le jardin

Ils sont à la disposition des Marionnettes, ils comportent deux dortoirs (féminin et masculin), un réfectoire et deux salles de bain communes (féminin et masculin). Les Maitres et Lady Nightmare se réservent le droit d’y venir. S’y trouve aussi un Bureau des Maitres où Lady Nightmare peut venir s’entretenir avec les Marionnettes voulant être Maitres ou dicter des décisions importantes.

=>Le premier étage

Il est attribué aux Maitres. Chacun y a son appartement. Les Marionnettes peuvent y accéder, à leurs risques et périls.

=>Les étages d’épreuve

Chaque étage (six au total) appartient à un Maitre. Celui-ci fait ce qu’il veut de son domaine et tout ce qu’il peut pour arrêter les Marionnettes dans leur progression. Néanmoins, il est interdit de tuer (sauf si accord entre les joueurs) une Marionnette. Si le personnage est trop atteint, le Maitre se doit de le renvoyer au Rez-de-chaussée, dans la section Dortoir où la Marionnette sera remise en forme. Les Marionnettes peuvent lire tous les niveaux, mais seulement répondre à ceux qu’ils ont débloqués lorsqu’ils ont réussi à « vaincre » un Maitre.

=>Le dernier étage :

il appartient à Lady Nightmare, aucune visite sans autorisation ne sera admise. Il est fermé et protégé par les Maitres et la propriétaire des lieux et semble renfermer un secret permettant de sortir du songe.

=>Pour circuler entre les différents étages

Ils sont situés dans la partie ouest du Manoir :
*L’ascenseur : il mène à chaque étage grâce à un code spécifique. Le code du dernier étage est connu de seule Lady Nightmare.
*L’escalier : il permet d’accéder aux étages, les portes sont toutes verrouillées par les mêmes codes que pour l’ascenseur. (les codes sont expliqués plus bas)

• Les personnages :

Le manoir des Marionnettes comportent différents type de personnages :

=>La Maitresse des Lieux

Lady Nightmare est le maitre incontesté des lieux. Les Maitres lui doivent respect et obéissance absolue. Elle est la créatrice du Manoir des Marionnettes et la seule qui puissent briser la prison dans laquelle elle se complet à enfermer les âmes des endormis. Pour mieux comprendre l’histoire du Manoir, n’hésitez pas à passer lire sa fiche.

=>Les Maitres

Ils sont d'anciennes Marionnettes se refusant à voir le Manoir être détruit. Ils ne veulent pas se reveiller car dans la réalité, quelque chose leur déplait. Chacun d'eux préférent ses pouvoirs et voit une bonne raison de rester dans le rêve. Servir Lady Nightmare et proteger le Manoir est la seule façon d'y rester et donc de ne pas retourner à la vrai vie qu'ils fuient. Ils ont chacun en charge un étage du Manoir et sont au nombre maximum de six. Leur place n’est pas définitive s’ils viennent à décevoir Lady Nightmare.
Chacun des Maitres protègent son étage à sa façon, avec des objets/aménagement, des pouvoirs demandés à la Maitresse des Lieux, ou même la psychologie...
Les Marionnettes peuvent évoluer et passer du côté Maitre si une place se libère et s’ils en font la demande qui sera examinée par Lady Nightmare qui leur accordera ou non un étage et un pouvoir spécifique.

=>Les Marionnettes

Se refusant à rester dans le songe, elles ont pour but de trouver un moyen de fuir du Manoir. N’ayant aucun pouvoir spécifique, ils ne peuvent compter que sur leur force physique et leur esprit pour réussir. Ruser, manipuler et séduire sont des armes efficaces… même auprès des Maitres. Ainsi, les Marionnettes doivent trouver le moyen de battre les Maitres sur le terrain, dans leurs étages. Les Marionnettes ont tous les chans d'action possible pour faire plier, manipuler, blesser les Maitres, et imposer leur suprématie.
Les Marionnettes commencent à jouer dans le dortoir.

• L’environnement

Le Manoir aux Marionnettes est un forum RPG qui se déroule à notre époque. Malgré son aspect, le Manoir dispose de tout le confort moderne.
Si l’ensemble des personnages est plongé dans le sommeil dans la vie réelle, il n’en demeure pas moins qu’ils ont besoin au Manoir de se nourrir et de se reposer. Le rythme jour/nuit a été récréé et celui des saisons est identique à celui de la vie réelle. Vous pouvez vous déplacer et évoluer comme bon vous semble, de nuit comme de jour dans l'ensemble du Manoir et du Jardin, seulement attention, les Maitres ne sont pas forcément libre lorsque vous voulez venir les affronter à leur étage puisqu’ils évoluent eux aussi dans le Manoir et peuvent être occupé quelque part.

• Les codes

Pour accéder à un étage, il vous faut obtenir le code de ce dernier. Les Maitres possèdent les codes des étages et les envoie par MP lorsqu’ils considèrent qu’une Marionnette les a surpassés et qu’elle peut accéder à l’étage suivant.
Le premier code vous sera envoyé avec votre Message privé d’accueil, aussi prenez le en note.
Il vous permettra d’accéder au Premier étage de Maitre.
Lorsque vous recevez un code, vous devez l’envoyer en MP à Lady Nightmare qui se chargera de vous ouvrir l’étage désigné.

• Le but

Il est différent pour les Maitres et les Marionnettes : les premiers visent à protéger le Manoir et par là-même Lady Nightmare, les seconds désirent être libérés. Tous les moyens possibles et imaginables sont bon (coalition, trahison, mensonges…) soyez créatifs !
Les Maitres vous meneront la vie dure, vous considéreront comme des moins que rien. Venez leur prouver vos capicités et que vous êtes capable de sortir du songe. N'hésitez pas à mentir, à faire preuve de duplicité, à leur faire croire à votre innocence pour leur faire mettre genoux à taire et parvenir à obtenir le code de l'étage suivant.

Citation :

L'air semblait... immobile. Je pouvais percevoir les battements frénétiques de mon cœur affolé. Ma respiration saccadée témoignait de mon angoisse. Je sentais la peur envahir chacun de mes membres, les paralyser, comme si je n'avais été plus qu'une poupée commandée par une force invisible. L'humidité m'étreignait et je sentais un frisson d'effroi me parcourir l'échine. Ce lieu... paraissait tellement surnaturel. Ou peut-être l'était-il, en raison de cette chose qui errait dans les bois, tel un spectre. En vérité, je crois bien qu'il s'agissait d'un spectre, à la seule condition que spectre et esprit aient la même signification, ce dont je doutais. Il m'était difficile d'apercevoir quoi que ce fut à travers ces brumes si épaisses et, malgré tout, je décidai d'avancer. Il ne servait à rien de rester ici, à attendre que le temps passe. Mon amant me fuyait. Il avait trouvé bon de se réfugier au cœur des bois, là où il croyait désespérément que je ne puisse le trouver.

Encore sous le choc, hébété, j'ordonnai à mes jambes de se mouvoir. Je soulevai donc ma jambe gauche et lorsque mon pied se posa à terre, une branche émit un craquement sinistre sous mon poids. Ma deuxième jambe imita le geste de la première, je fis donc un pas, puis un deuxième, et un troisième... Le mouvement en devint automatique et je marchai avec lenteur, le regard hagard et mes yeux voilés par l'inquiétude qui se posaient à peu près sur chaque animal, chaque fleur, plante, tronc, branche, feuille... que je pouvais apercevoir.

Pourquoi fallait-il qu'une forêt soit si vaste? Je n'avais aucune chance de pouvoir retrouver mon amant... Oui, j'avais été surpris, horrifié... mais il ne pouvait rien y faire et moi non plus. Je lui avais pardonné. Pardonné de m'avoir révélé ce secret un peu tard, dans le seul but de me préserver. Cependant, maintenant que lui était là, il n'avait plus eu d'autre choix que de me révéler ce qu'il était exactement. Un esprit. Mon amant était un esprit. Autrefois un humain, mort pour des raisons qui me demeurent encore inconnues. Ma main caressa furtivement mon ventre. Il était possible d'y percevoir un léger arrondissement. En moi... grandissait un bébé. Il avait été la cause de mes doutes et craignant que je ne le quitte, mon amant avait préféré fuir le premier.

Je ne lui en voulais pas... Je ne lui en voulais plus. Reviens-moi, mon cher et tendre... N'aie crainte, car je resterai à jamais à tes côtés, surtout maintenant qu'un heureux événement se profile à l'horizon.

Citation :

Dès que mes yeux s'étaient plongés dans les siens, dès que nos regards s'étaient croisés... j'avais su que jamais plus je ne pourrais le quitter. A présent, je venais de trouver un but à ma vie... ou plutôt, à ma non-vie. Il était le seul être à pouvoir ainsi m'hypnotiser par la seule force de son regard. C'est pourquoi, par tous les moyens qui m'avaient été donnés, je l'avais attiré au sein de ce palais de luxure où j'en avais littéralement fait mon esclave, dans l'espoir de pouvoir faire naître en lui les sentiments que je ressentais à son égard. Et cela avait fonctionné à merveille, moi qui n'avais eu aucun espoir malgré ma détermination. Il ne nous avait fallu que d'une nuit pour qu'il prenne conscience de ses sentiments.

Nous avions ainsi vécu heureux et amoureux durant de longs mois, sans rien attendre de la Vie, en retour. Malgré cela, la Nature ne semblait pas en avoir décidé de la sorte et ce fut par accident... que je donnai la possibilité à un enfant métis de naître. Bien évidemment, cela avait éveillé les doutes de mon amant. Comment ce pouvait-il que lui, un homme, porte en lui le fruit de mes entrailles? Sans compter le fait que cette... cette chose, en lui, grandissait de manière tout à fait anormale.

J'avais senti le regard interrogateur et horrifié de mon amant se poser sur moi. J'y avais également décelé de la surprise et de la peur. Cette question tant redoutée avait alors franchi le seuil de ses lèvres. Bien sûr, cela n'avait été qu'un souffle presque inaudible, mais mon ouïe était aiguisée, alors il m'avait été facile de pouvoir l'entendre. "Qui es-tu?" Je ne pouvais plus lui mentir, je ne pouvais plus le lui cacher, alors je lui avais avoué ma réelle nature et il était resté figé sur place, les traits de son visage impassibles. Croyant que, à présent, il me haïssait, j'avais préféré m'enfuir...

... me réfugier au cœur de la forêt, endroit où il n'avait aucune chance de me trouver puisque ce lieu était trop vaste, mais surtout car j'y passais le plus clair de mon temps, appréciant de savourer la beauté de la nature.

Citation :

Cette ville au cœur de laquelle je vivais était tout simplement splendide et entourée d'un paysage des plus sublimes. J'étais... heureux. Oui, il y avait ce sentiment, cette euphorie qui envahissait mon corps et mon âme chaque jour. Je ne pouvais espérer meilleur endroit. Ici, j'étais persuadé que mener une vie tranquille aux côtés de mon amant était possible. Ce rêve pouvait enfin se réaliser, seulement... la réalité n'était pas aussi simple et aussi belle que je l'avais cru aux premiers abords. Les Esprits et les Métis affluaient, tout autant que les humains. Ils étaient bien trop nombreux. Nous étions bien trop nombreux. Cela ne pouvait se poursuivre. A coup sûr, notre existence serait découverte et il ne fallait surtout pas qu'une telle horreur survienne. Je ne désirais guère être un cobaye ou bien un animal de foire. Ma vie deviendrait un véritable enfer, enfer auquel je désirais ardemment échapper et, pour se faire, je suppliai mon amant de quitter cette ville le plus rapidement possible avant qu'il ne soit trop tard. Il était enceint... et je voulais que notre enfant soit élevé dans les meilleures conditions qui soient. Si l'un de ses pères était constamment épié et menaçait de devenir dépressif, cet enfant ne serait pas heureux. J'en avais la certitude. Nous décidâmes donc de nous rendre en Russie, au cœur d'une ville perdue dans un coin reculé du pays. C'était un endroit parfait pour décider d'élever un enfant, j'en étais farouchement convaincu et mon amant l'était également. Cependant, la malchance nous collait à la peau, à moins que nous ne soyons maudits. Allez savoir...

Genevisht. Tel était le nom de cette ville. Moi qui croyais connaître chaque ville de chaque pays, je m'étais superbement trompé. Elle avait dû naître quelques années après mon départ de la Russie, très sûrement. Sinon, je ne pouvais expliquer le fait de ne pas l'avoir découverte plus tôt. Puis, ce ne serait certainement pas la dernière ville à voir le jour. Puisqu'elle était toute nouvelle, en ce cas... il n'y aurait foule. Il était tout à fait possible d'y rencontrer des Esprits et des Métis, je n'en doutais pas le moins du monde, mais ils ne seraient très certainement pas présents en aussi grand nombre qu'au sein de cette ville perdue au cœur de l'Écosse. Et je ne m'étais pas trompé, fort heureusement. Tout était tranquille, pour l'instant. Nous n'avions rencontré aucun problème mais bien souvent, certains faits étaient racontés à la télévision, au Journal de 20h. Deux jeunes hommes surpris en flagrant délit, lors d'un vol à l'étalage. Soupçons concernant tout un trafic de drogues. Enlèvements de bébés. Meurtres. Assassinats. Viols. Enlèvements. Des faits troublants... Tous autant les uns que les autres et qui se produisaient ici même, dans cette ville. Rien qui ne soit bien rassurant. J'étais tenté de m'en aller, de fuir les lieux, une fois de plus. Mon amant refusait de partir. Il en avait assez de toujours devoir voyager et puis, si nous agissions de la sorte une fois l'enfant né, ce ne serait pas très sain pour son équilibre mental de toujours devoir changer de demeure. Nous ne pouvions malheureusement pas nous permettre d'être si instables et puis... mon tendre Aimé affirmait que ce n'était qu'une mauvaise période, une période trouble de l'année et que tout ceci n'aurait plus lieu, du jour au lendemain. Si bien que plus personne n'y penserait et que ce qui appartenait au passé appartenait au passé.

Pourtant, je n'étais pas le moins du monde rassuré. J'avais la vague impression que quelque chose d'assez trouble, de louche... était en train de se produire, bien que je ne saurais dire de quoi il retournait exactement. Cette ville n'était pas parfaite. En vérité, elle était même le contraire d'une ville parfaite. J'ouvrais les yeux sur un monde nouveau. Un monde que personne n'osait découvrir, un monde qui effrayait ceux qui n'avaient pas l'esprit assez fort pour survivre dans cet autre univers. Un univers de dealers, de drogués, de meurtriers, de voleurs, de violeurs... Et les policiers s'unissaient contre eux, mais leurs efforts semblaient vains. Je commençais à m'interroger quant à la réelle raison de la construction de cette ville et d'ailleurs, je désirais rencontrer le maire mais apparemment... il était tout aussi intouchable qu'un roi, du temps où les rois existaient encore. Il fallait d'abord s'adresser à certains conseillers qui nous guidaient vers d'autres conseillers et ces derniers me demandaient de m'adresser à leurs supérieurs qui, eux, n'avaient pas de temps à perdre ou à m'accorder, et me dirigeaient à nouveau vers d'autres conseillers. C'était un cercle vicieux. Je ne comprenais pas pourquoi il m'était impossible de pouvoir m'adresser à ce maire alors j'avais décidé de me renseigner sur lui... d'une manière ou d'une autre.

Autrefois, M. Ivanov, maire de cette ville, avait fait partie de la Mafia russe. Aujourd'hui, il n'était plus considéré comme une personne dangereuse. Il ne cessait de répéter à qui souhaitait l'entendre et surtout aux journalistes qu'il était devenu un homme bon. La prison lui avait permis de réfléchir sur sa condition et il s'était rendu compte que la vie valait la peine d'être vécue, qu'il était parfaitement inutile de la gâcher en agissant de la pire manière possible. Une soudaine illumination au cours de ses dix années de prison? Je n'y croyais pas le moins du monde. Comment un homme tel que lui qui, toute son enfance, avait baigné dans la violence, l'alcool, la drogue et le sexe, pouvait tout à coup ouvrir les yeux sur un autre monde et considérer la vie comme la plus belle chose que Dieu ait pu lui offrir? C'était invraisemblable. J'avais l'impression que tout cela n'était qu'un scénario soigneusement monté, alors je décidai de creuser plus profondément mes recherches.

Cette ville n'était qu'une façade. Une apparence. Une illusion. Elle n'était là que pour embellir M. Ivanov. Elle n'existait que pour dissimuler ses activités douteuses. Trafics d'armes, de drogues... Il désirait devenir l'homme le plus populaire et le plus craint. Il désirait devenir riche et célèbre, avoir la gloire et la célébrité, tous les hommes à ses pieds. Il avait construit tout un réseau de contacts autour de lui et il n'avait pas quitté la Mafia. En vérité, il était même à la tête de cette dernière et engageait des hommes à son service. Ils étaient bien trop nombreux au cœur de cette ville qu'ils avaient su faire leur, ce pourquoi la police ne parvenait pas à démanteler les réseaux de trafics divers. M. Ivanov avait bien trop de puissance et comptait bien l'étendre à d'autres villes. C'était à croire qu'il voulait s'approprier toute la Terre entière. Je n'obtins toutes ces informations seulement car il m'avait permis de lui rendre visite. Si certains de ses sbires n'avaient pas enlevé mon amant, croyez bien que jamais je n'aurais pu voir ce maire que personne ne semblait être en mesure d'approcher. M. Ivanov savait bien que j'avais fait quelques recherches sur lui et désirait que je cesse immédiatement, que je quitte cette ville au plus vite. Je m'en ferai une joie... mais je désirais d'abord récupérer mon amant. Il fut libéré à la seule condition que je tienne parole et je la tins. Moi... tant que je ne vivais pas dans cette ville de fous, j'étais prêt à respecter ma parole. Quand je récupérai mon amant, il était dans les vapes, encore sous l'effet de la drogue que lui avaient injectée ces hommes mais, heureusement, il semblait aller bien et le bébé aussi.

Je l'emmenai dans le premier avion qui décollait et quand mon Amour se réveilla, il fondit en larmes entre mes bras, ne protesta pas quand il se rendit compte qu'il se trouvait dans un avion et que nous quittions la ville. Je lui promis que nous allions trouver une ville qui puisse nous convenir à tous les trois. Londres semblait être la ville parfaite. Il fallait à tout prix fuir Genevisht ou bien notre mort serait assurée. J'en avais la certitude.

Atsuji...

Ah, quelle école de prestige! Bâtie en 1950, en plein cœur de Tokyo, elle a rapidement rencontré un succès évident, bien que ce soit une école pour garçons. Aucune fille n'était admise, pas même la moindre femme, même pour quelle fonction que ce soit au sein de l'établissement. L'éducation des jeunes, à cette époque, était sévère. C'était à peine si ces derniers pouvaient accéder à une certaine liberté et la liberté d'expression n'avait pas sa place en ces lieux. Les hommes les plus connus et les plus célèbres du Japon ont été diplômés à Atsuji, d'où la réputation de cette école privée.

Seulement... au fil des années qui s'écoulaient et du temps qui passait, les lois devenaient moins strictes, moins sévères. Les élèves bénéficiaient de plus de liberté et pouvaient s'exprimer comme il le souhaitaient. Un groupe de cinq élèves fut bientôt connu de tous les autres élèves de l'école. Ils étaient reconnus pour leur intelligence et leur talent, d'autant plus que chacun était le fils d'un homme riche et mondialement connu. Non, décidément, il était impossible de les ignorer tant ils brillaient par leur beauté. Oh, évidemment, ils n'avaient pas non plus tous les hommes à leurs pieds mais il était facile pour eux de séduire et, par conséquent, d'obtenir tout ce qu'ils désiraient sans que les autres ne demandent leur reste. Évidemment, ils va s'en dire que ces cinq jeunes hommes profitèrent éhontément de leurs pouvoirs, en abusèrent comme il leur était permis. Ainsi... ils s'en prirent rapidement à ceux qu'ils considéraient comme les plus faibles et les autres se contentaient simplement de les admirer... ou bien de les haïr. Au départ, le directeur de l'établissement et les professeurs ne savaient rien de ce qui se passait, de la manière de laquelle la situation se dégradait mais des rumeurs avaient commencé à se répandre: certaines désignaient un « groupe mystérieux » qui sélectionnait des élèves grâce à certains critères afin de leur fournir une mission à accomplir, de quelle nature quelle soit. D'autres encore accusaient une « clique de jeunes rebelles » d'attaquer et agresser des élèves en leur volant leur argent ou en les humiliant publiquement. Il était également question de bizutage et d'autres horreurs de ce genre qui troublèrent profondément les professeurs et ces derniers mirent rapidement en place un autre règlement de l'école, beaucoup plus ferme que le précédent...

Cependant, cela n'eut pas le moindre effet et les rumeurs continuaient de circuler. Il était impossible d'arrêter le roi et ses princes car non seulement ces derniers faisaient partis du Comité d'étudiants mais si jamais quelque chose les ennuyait... ils pouvaient y remédier en un claquement de doigts. Cela signifiait que quiconque oserait leur faire obstacle se verrait viré de l'école dans l'heure qui suivrait. Plus personne n'osait s'opposer à eux. Ils fascinaient en même temps que de terrifier.

Ce fut une sorte de tradition que de nommer à la tête du Comité d'étudiants les élèves les plus respectés, les plus brillants et les plus riches et c'est pourquoi, aujourd'hui, cette sorte de « loi » prospère encore au cœur de l'établissement. Seulement, une chose a changé: bien que cette école accueille toujours et seulement des garçons, elle n'est plus privée, c'est pourquoi certains élèves au revenu social moyen ou « bas » font leur entrée à Atsuji... la peur au ventre. Bien évidemment, ce n'est pas facile pour eux de trouver leur place. Imaginez donc une gazelle au milieu de lions qui dorment... C'est-à-peu près cela... sauf qu'il vaudrait mieux ne pas réveiller les lions sinon, qui sait ce qui pourrait se passer? Seulement, là encore, le Comité d'étudiants a décidé d'agir. Et pour s'amuser un peu alors que les cinq étudiants commencent à s'ennuyer ferme, ils ont décidé de mêler riches et pauvres, c'est pourquoi... des élèves dont la situation financière est aisée se voient contraints de partager leur dortoir avec des « pauvres ». Ah, la vie n'est pas toujours facile et il arrive parfois que nos espoirs et nos désirs ne soient pas réalisés.

Bienvenue dans cette école prestigieuse qu'est Atsuji! N'oubliez pas de profiter de votre année scolaire... ou alors vivez un enfer...